Un déodorant maison
En tant que stagiaire en green attitude, il a bien fallu que
ma démarche débute quelque part.
Pour beaucoup, c’est par la cuisine que cette
révolution commence, mais me concernant, ça s’est passé dans la salle de bain –
parce que je n’aime pas cuisiner – parce que j’arrivais à la fin de
certains produits crabouprout.
Le premier de la liste : le déodorant ! Et en
fait, ça faisait déjà un moment que j’y pensais, parce que sincèrement, qui
aime se tartiner ou se sproutcher les aisselles d’aluminium, de silicone et
autres charmants ingrédients soupçonnés de développer les cancers ?
Eh bien moi pas !
Sans compter que la plupart des marques classiques
effectuent leurs tests sur les animaux… Et en parlant d’animaux, à la maison
j’ai un poilu-moustachu – non, je ne parle pas de l’homme – qui DÉTESTE les
flacons en alu et le bruit du pschitt. Il suffit que je dégaine la bouteille
pour le voir détaler à l’autre bout de l’appart’, les yeux écarquillés, prêt à
défoncer l’arbre à chat.
Et j’vous promets que dix kilos de chat en furie, ça
fait PEUR !
Alors je vous vois venir d’ici : « mais, si tu
n’utilises pas plus le déocrabouprout, pourquoi ne pas simplement utiliser un
déo bio ? ». La réponse est simple : pour raisons financières.
Parce que bon, le bio, c’est bien jojo, mais par chez moi, ça coûte un
bras ! Puis, alerte humour de merde, au deuxième flacon, on n’en aurait
plus besoin ! Bah oui… puisque si t’y laisses un bras, t’as plus
d’aisselle et si… Oups, je m’égare.
Bref, c’est en poursuivant un objectif santé, écologique,
économique et lady meow meowique, que j’ai troqué mon déocrabouprout pour une
mixture maison. La Toile regorge de recettes. Pour une première, j’ai opté pour
celle qui se trouve dans le livre « Famille presque zéro déchet », de
Bénédicte Moret et Jérémie Pichon.
Attention l'huile essentielle de palmarosa est interdite aux femmes enceintes
Préparation :
Il suffit de faire fondre la cire et l’huile de coco au bain-marie, puis d’y ajouter le reste des ingrédients.
Il suffit de faire fondre la cire et l’huile de coco au bain-marie, puis d’y ajouter le reste des ingrédients.
Verser le mélange dans un récipient
désinfecté et sec, et faire durcir le tout au réfrigérateur pour obtenir un
beurre onctueux.
Le livre recommande de l’appliquer sur aisselles rasées et
propres, à l’aide d’une spatule en bois. Étant tout le temps en vadrouille, je
me contente d’en prendre sur le bout de mon doigt et de l’appliquer en massant.
Mon avis ? Je le trouve extra ! Même si parfois,
le côté « rafraichissant d’un pschitt de déocrabouprout me manque, j’apprécie
beaucoup sa texture et son enivrante odeur de lavande. Je n'ai aucun souci
d’odeur de transpiration et c’est confirmé par mes collègues au nez
fin :-D Il est hyper économique, car la quantité utilisée quotidiennement
est vraiment minime.
Son seul inconvénient : il laisse des traces jaunes
sur les vêtements clairs. Du coup, quand j’en porte, je me contente d’une
goutte d’HE de palmarosa, et c’est réglé !
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